Brioche chocolat-noisette pour préparer ton gras-douillet de l'hiver


C'est pas la première brioche chocolat-noisette que je réalise, mais la première dont je suis pleinement satisfaite (tu dois connaître mes difficultés avec les brioches, à l'exception de celle d'Esme).

Pour la genèse de la brioche, c'est plusieurs twittas qui m'ont recommandé la lecture du magazine "vital food". Je t'avoue j'étais pas convaincue. J'avais peur que ce soit un magazine avec que des recettes healthy à base de chou kale et de foin. Rapport que "vital" maintenant c'est un magazine qui parle à 90% de running (c'était pas un journal concon style 20 ans avant ? Ça existe toujours 20 ans ? Et jeune et jolie ? C'était bien, c'était con <3).

Mais j'ai lu, par curiosité. Bon. Y'a tout un article sur les eaux detox, j'ai grincé des dents. On y parle aussi gluten, j'ai mal dans mon cœur. Mais... MAIS on leur pardonne. Parce que j'ai découpé 3 recettes dedans et c'est plutôt pas mal (j'en découpe environ zéro dans Elle par exemple). Alors oui y'a un peu de blabla healthy dedans mais c'est pas du tout intolérable et on sent que ça a plus vocation à "coller à la tendance" qu'autre chose.


Du coup, tu l'auras compris: la recette du jour vient de là. Et vu la réussite, je rachèterai clairement le magazine et je vous le conseille par la même occasion. Tout ceci, évidemment, n'est pas sponso vu que personne veut me sponso.

Je me permets de mettre la recette ici, parce que je l'ai un peu modifiée et que j'ai trouvé certaines explications un peu limitées.

Pour une brioche:
- 400g de farine T55 (oui bon, j'avais que de la T65, donc peu importe, et puis la recette prévoyait 350g mais ça m'a semblé trop juste)
- 70g de sucre roux
- 15g de levure de boulanger fraiche
- 90g de beurre froid
- 15cl de lait demi écrémé
- 2 oeufs
+ pour la garniture au chocolat!
- 120g de beurre mou
- 30g de poudre de noisette
- 30g de sucre roux
- 2 cuillères à soupe de cacao en poudre (la recette n'en mettait qu'une mais y'a jamais assez de chocolat)
- j'ai rajouté des noisettes concassées, la recette proposait du sucre en grains.

On commence par laisser la levure de boulanger émiettée se dissoudre dans le lait tiède, ou à température ambiante si tu n'as pas de thermomètre.

Dans le bol du robot (équipé du crochet ou dans un saladier, si tu n'as que tes mains) on verse la farine, le sucre et les oeufs.

Si tu utilises un robot je te conseille de mettre les ingrédients dans l'ordre suivant: lait+ levure, puis farine, puis sucre et oeufs.

On commence à pétrir puis, une fois que toute la farine est incorporée, on ajoute le beurre froid en morceaux et on pétrit jusqu'à obtenir une pâte homogène. A ce stade, la pâte n'est pas trop manipulable, elle est encore un peu collante.

On couvre le bol d'un torchon et on laisse doubler de volume. Le magazine conseillait 1h30, ça a pris 2h sur mon radiateur.


Une fois que la pâte est prête, il faut l'étaler en rectangle. Je te conseille de le faire sur un papier sulfurisé + fariné parce que la pâte n'est pas facilement manipulable.

On mélange ensuite tous les ingrédients de la garniture et on l'étale sur le rectangle. On roule dans le sens de la longueur (tu auras donc un boudin long et fin. Parce que je me suis vraiment posé la question de "cer koi la longueur cer koi la largeur" parce que je suis bête).

Tu découpes ensuite le boudin en 5 parts égales.

Là dans la recette, on nous dit de disposer les boudins dans un moule rond beurré. Sauf que je trouve pas que ça corresponde au visuel du magazine.

Du coup, moi j'ai découpé les boudins, puis je les ai découpés en deux dans le sens de la longueur. Tu as donc désormais deux boudins, qui laissent apparaître la garniture sur un côté.


Tu disposes les boudins l'un à côté de l'autre, la "tranche" garnie vers le haut, et tu leur donne la forme d'un arc de cercle.

Ça a l'air compliqué comme ça mais si tu regardes les photos, ça l'est pas.


Tu fais ça avec tes cinq boudins et tu laisses pousser encore 30min dans le moule, sous un torchon.

Ensuite, reste plus qu'à parsemer de noisettes concassées et de mettre au four 25min environ à 180°.


Et là, t'as une TRES TRES bonne brioche, avec une mie bien aérée et fine, un petit goût de chocolat et de la noisette pour faire crounch.


On va être bien cet hiver, quand on sera bien gros <3


le Baranaan (tu l'as?)


A priori, tu auras deviné qu'il s'agit d'un bar indien.

Vu ma passion du moment pour les naans et les pickles de toute sorte (si vous savez où je peux acheter des mixed pickles ou mango pickles, je prends, je me nourris que de ça), il fallait forcément que je teste. 

Le Baranaan surfe un peu sur la mode des "bars clandestins" ou des "bars cachés" mais je sais pas bien si c'est fait exprès. Et puis avouons-le: on en a ras le cul de passer pour des couillons à demander si c'est bien le bon bar parce que c'est écrit nulle part et que non, on est jamais venu parce qu'on est des ploucs.

Côté "vitrine", le restau s'appelle l'Elaichi. Mais c'est écrit en tout petit, on comprend pas trop trop le concept et puis de toute façon, t'as pas le temps de fumer ta clope devant qu'un serveur vient te demander si t'es là pour le baranaan... "oui ?" "ok". Ah. 

Le temps de finir ma clope, je comprends que le bar se situe à l'arrière du restau/coffee shop, d'ailleurs tout à fait vide à 21h. 

Pour accéder au Baranaan, tu empruntes une première porte (celle à droite du bar, si jamais t'as peur de te tromper) puis tu dois traverser un sas qui sent bon l'encens tout cheap que tu faisais brûler dans ta chambre d'ado. 

C'est tout à fait kitch, y'a des pétales de roses par terre, mais j'aime. 

Une fois sorti du sas, tu débarques ENFIN dans le bar (t'as vu endiré que j'ai fait le parcours du combattant alors qu'en vrai j'ai passé deux portes). 

Le concept apparemment c'est que t'es dans un train. En gros, des photos de paysages défilent sur les murs et t'es moyen bien assis. J'ai pas été convaincue. 


En revanche, le staff est SUPER SYMPA, ce qui n'est pas toujours le cas dans ce genre d'endroit. Il y avait pas mal de monde dès 21h un samedi, mais les serveurs se sont débrouillés pour nous trouver une première table (on était deux) puis une seconde (parce que finalement on était trois), sans qu'on ait besoin de râler, de réclamer, ou de surveiller du coin de l'oeil les tables voisines. Plutôt cool. 


A peine assises, on commande environ toute la carte de bouffe, et la moitié de la carte des cocktails. 



Niveau bouffe, j'ai pas été déçue (sauf par l'absence de pickles). 

Beaucoup de choix, tout était vraiment très bon, et avec des options végétariennes aussi bonnes que le reste. 


Mention spéciale pour les Dalafels (falafels de dal) et le naan à la truffe. 

Même satisfaction au niveau des cocktails, plutôt pas mal dans l'ensemble, avec une mention "mouif" pour le cocktail dans la noix de coco: j'ai trouvé ça super chouette, mais en vrai, il se boit en 30 secondes (ou alors c'est juste moi ?) et du coup tu te sens un peu floué(e).


Niveau ambiance, je suis un peu mitigée. C'était sympa quand on est arrivés, les serveurs étaient bien janti... 

Mais dès 23h, on sent que ça déborde: finito le service à table, va falloir aller chercher ta boisson au bar et t'armer de patience. De beaucoup de patience. 


C'est aussi l'heure où tu comprends plus ce qu'il se passe: t'as droit à un petit mix de musiques indiennes (c'est le concept tu me diras) et apparemment c'est l'heure de clubber: quelques filles se lèvent et dansent, deux trois galeux les suivent, les serveurs se mettent à jeter des pétales de roses partout: faut rentrer se coucher, j'avais pas signé pour ça.

Au final, j'y retournerai avec plaisir, peut être un peu plus tôt parce que je suis une mamie, mais j'ai bien mangé, j'ai bien bu (merci de ne pas terminer cette phrase). 

Pour les détails pratiques: les cocktails coûtent de 8.50 à 14€ si mes souvenirs sont bons. 

La note finale est "pas si pire" pour 3 personnes, beaucoup de cocktails et beaucoup de bouffe. 


Et y'a un fumoir d'une tristesse absolue au fond de la salle, mais qui est bien aéré, donc bien pratique quand il fait froid. 

Bref si tu veux aller au Baranaan, tu trouveras toutes les infos nécessaires sur leur site, en tout cas moi je te le recommande.















Fluffly Pancakes d'automne (Potiron and bonheur inside)



J'ai pas de passion particulière pour le potiron donc autant te dire que je sais pas pourquoi je me suis lancée dans cette recette.
Ah, si: je peux pas résister à l'étal de mon primeur et j'achète systématiquement des trucs inutiles juste parce que c'est si beau, de tout disposer sur mon buffet.

Mais j'ai VRAIMENT pas regretté parce que ces pancakes étaient merveilleux. Le goût du potiron est présent mais pas trop (en gros il donne un côté doux et sucré), la texture est super moelleuse comme il faut, et les épices/le potiron/le sirop d'érable, ça va parfaitement bien ensemble. 


Voilà pour la genèse du pancake.

Si tu as acheté, comme moi, une tranche de potiron ou PIRE: un potiron entier, il faut encore le cuire.
Pour ce faire, tu la coupes en gros morceaux, tu cuis à la vapeur (15-20min), t'épluches, tu découpes en plus petits morceaux, pas compliqué. Attassion: pour cette recette c'est important de cuire à la vapeur (ou au four) mais pas DANS l'eau. Sinon le potiron va se gorger d'eau et les proportions de la recettes ne seront pas bonnes.

Sinon, tu peux aussi acheter des cubes de potiron chez picard mais c'est un peu dommage vu que là, c'est de saison.

Armé(e) de tes morceaux de potirons, t'es prêt(e) pour les meilleurs pancakes de ta vie.

Pour une quinzaine de pancakes:

- 150g de farine
- 2 cuillères à soupe de sucre roux
- 1 cuillère à soupe de levure chimique
-20cl de lait environ
- 180g de potiron cuit
- 1 oeuf
- 2 cuillères à soupe d'huile végétale
- des épices si tu veux: moi j'ai fait un mélange cannelle, gingembre, muscade.

Pour la préparation c'est franchement pas compliqué. Dans un saladier tu mélanges tous les ingrédients secs: la farine, le sucre, la levure, les épices si tu en mets.


Dans un un autre saladier, tu réduits le potiron en purée (moi j'ai foutu un fou de mixer plongeant parce que #laflemme) et tu ajoutes le lait, l'oeuf et l'huile. 


Tu mélanges bien à la fourchette, puis tu verses ce mélange dans le premier saladier contenant les ingrédients secs.
Là tu continues à bien touiller avec le fouet. Si besoin tu rajoutes du lait, pour obtenir la consistance désirée (moi, j'en ai pas rajouté). 


Reste plus qu'à faire les pancakes ce qui, à mes yeux, est la chose la plus chiante de l'univers. Tu fais chauffer ta poêle avec un peu d'huile, tu disposes ton tas de pâte et quand des bulles se forment à la surface hop tu retournes.
Tu fais ça pendant environ 8h avec tes 12L de pâte, à te faire chier derrière ta poêle et c'est bon, c'est prêt!



(PS: si tu as plus de potiron à écouler, tu peux aller voir ma recette de muffin ici)

Défi Burger n°1: Crispy Burger



C'est le premier burger que j'ai réalisé pour le défi que m'a lancé @sand_G pour illustrer son article dans NowMagazine sur les burgers, et j'en suis assez contente.

Plus "light" (hum) que le Devil Burger qui est également publié aujourd'hui, il est à la fois bien épicé et frais. Ca crounche bien avec le crispy chicken et c'est bien moelleux avec le chèvre frais. Bref, ça m'a bien plu, je me kiffe bien, ça va.

Pour les buns (des deux burgers) j'ai utilisé la recette que tu peux trouver ici. Là, j'ai un peu innové en parsemant les buns de graines de cumin et de curry.


Pour 4 burgers:
- 4 buns à burger
- 4 blancs de poulet
- 200g de corn flakes nature
- 2 oeufs
- de l'huile de tournesol
- 1/2 concombre
- 100g d'achards de légume
- 1 chèvre frais type petit billy

On commence par détailler le blanc de poulet en aiguillettes.
 Dans une première assiette creuse, on fouette en omelette les deux oeufs.


Dans une seconde assiette creuse (t'as vu faut du matos), on écrase les corn flakes avec les doigts.

Si jamais tu te demandes (mais j'en doute) oui c'est bien la même recette que celle de mon crispy chicken. Je me suis pas foulée dis donc.

On passe ensuite les blancs de poulet d'abord dans l'oeuf, puis dans les corn flakes pour les recouvrir entièrement.

On passe ensuite le tout à la sauteuse avec un peu d'huile de tournesol.


On finit la cuisson au four, à 180° pendant environ 15 min.

On coupe les buns, on étale sur une tranche le chèvre frais, on dépose le poulet dessus, puis les archards et enfin le concombre en tranches et on referme. et on mange.

Allez les gros, on file voir la 2e recette du jour !



Défi Burger n°2: le Devil Burger



Si tu as bien suivi, c'est la journée où on se bouche les artères, si tu ne sais pas de quoi je parle, file voir ma recette de crispy burger.

Franchement, ce burger ne pouvait avoir d'autre nom. Il est juste monstrueux, mais dans le bon sens du terme, celui où après avoir mangé tu veux juste te rouler en boule dans ton gras et te lancer dans une sieste post prandiale qui durera probablement 4 jours.

Clairement, c'est ni healthy, ni vegan. Beaucoup de gras, de fromage et de viande. Et de l'alcool. En gros tu me sers ça sur le torse de - insère ici le nom de quelqu'un mondialement reconnu comme hot, sinon moi je vais dire Robert Hossein- et t'as enfreint tous les pêchés capitaux d'un coup, environ.

Le concept, c'est quoi ? Deux sauces: une au fromage (et à la bière) et une au whisky, deux viandes: du bitftek et du bacon, deux fromages: du cheddar et du bleu. MAIS UN SEUL BONHEUR DANS MA BOUCHE.



Pour 4 burgers:

- 4 pains à burgers
- 4 bifteck ou 4 steak hâchés (140g pièce)
- 12 tranches de lard fumé
- 80g de bleu d'auvergne ou de stilton
- Du confit d'oignon (la recette ici, utiliser 4 oignons, 4 cuillères à soupe de sucre et 4 cuillères à soupe de balsamique)

- pour la sauce cheddar:
100g de cheddar
20g de beurre
2 cuillères à soupe de farine
60ml de lait
60ml de guiness

- pour la sauce whisky
60ml de whisky
60ml de ketchup
2 cuillères à soupe de worcestershire sauce
2 cuillères à soupe de sauce soja
1 cuillère à soupe de moutarde de dijon

On commence par faire le confit d'oignon, comme expliqué ici. ça, tu peux le préparer à l'avance, ça se conserve bien.

On passe ensuite à la sauce cheddar en faisant fondre le beurre dans une casserole. Quand il commence à crépiter, on verse la farine afin de réaliser un roux. On ajoute ensuite le lait et la guiness. On finit avec le cheddar préalablement râpé. On mélange à feu moyen jusqu'à ce que la sauce soit homogène.

On finit - pour les sauces - avec la sauce whisky en ajoutant l'ensemble des ingrédients dans une casserole sur feu fort, en mélangeant au fouet et en maintenant l'ébullition jusqu'à épaississement.

Passons à la viande et hachons les bifkteck pour les aplatir ensuite et déposer au centre le fromage bleu. On forme une boule avec la viande pour emprisonner le fromage en son coeur. On passe enfin à la pôele selon la cuisson désirée.


Dernière viande en lice: le bacon, qu'on passe à la poêle, ça tu sais faire.

Pour le montage, on étale sur le premier bun de la sauce whisky, puis de la sauce cheddar. On dépose ensuite le steak au bleu, on rajoute de la sauce cheddar, du confit d'oignon, du bacon et encore du pain.


Surtout SURTOUT va pas me foutre une tranche de légume au milieu. Bisous






Pain à burger V2



Oui, V2 parce que j'ai déjà fait une recette de bun - qui était très bien- ici. Pourquoi changer, me diras-tu ?
Eh ben parce que Sandrine, de la Pinardothek, elle me fout des défis comme ça. Le défi que j'ai relevé, tu le verras ici (et ailleurs, uhu, suspense) le 25 septembre.
Mais sache qu'il impliquera du pain à burger. Du coup, il te reste plus que 4 jours pour te perfectionner, grouille toi.

Pour 6 pains à burger:
- 500g de farine T55 ou 65
- 10g de sel
- 15g de levure fraiche de boulanger
- 25g de sucre
-200ml d'eau à température ambiante
- 75ml de lait à température ambiante également
- 1 oeuf
- 30g de beurre mou

Pour la dorure:
- 1 oeuf entier
- un peu de lait
- au choix: des graines de sésame, de cumin, du curry etc..

Personnellement, j'ai fait ma pâte au robot, muni du crochet. Mais tu peux bien évidemment la faire à la main.

Au fond du robot, je verse l'eau, le lait et la levure. Par dessus, je verse la farine, le sel et le sucre et enfin, l'oeuf.

Tu fais tout pareil dans ton saladier, si tu n'as pas de robot et tu mélanges à la cuillère en bois.

Quand la pâte commence à former une boule mais qu'elle est encore collante, on ajoute le beurre, en plusieurs fois, jusqu'à ce qu'il soit bien incorporé.

On continue de pétrir jusqu'à ce que la pâte soit lisse, élastique et toujours un peu collante.


On met alors la pâte en boule dans un saladier légèrement huilé, on filme au contact avec du film alimentaire et on laisse lever 2 bonnes heures, le temps que la pâte double de volume.

Tu peux aussi choisir de faire une pousse lente et de laisser ta pâte une nuit au frigo (ou une journée, comme moi, ça marche très bien).

Quand ta pâte est prête, on la dépose sur un plan de travail et on la dégaze: tu la plies plusieurs fois sur elle-même pour ôter l'excès "d'air".

Là normalement tu as de quoi faire environ 6 à 8 morceaux de poids identiques, entre 100 et 120g.


Tu en fais des boules , tu les déposes sur une plaque avec du papier sulfurisé en dessous, tu recouvres avec un torchon et tu laisses encore pousser pendant 1h30 à 2h.


Quand la 2e pousse est terminée, tu peux préchauffer ton four à 200°. On dore alors les buns avec un mélange oeuf entier et lait (si tu ne mets que de l'oeuf, le bun sera certes plus doré mais il y aura des traces moches).



Là c'est le moment de pimper comme tu l'entends. Moi cette fois-ci j'ai fait une moitié de buns au sésame, et une moitié cumin-curry.



Compte environ 15 minutes de cuisson et c'est bon, rendez-vous le 25 septembre <3

Spaghettis - crème d'aubergine aux anchois

Principal but de cette recette: satisfaire mon envie d'anchois qui dure depuis le retour des vacances.
Tu savais, toi, qu'on trouvait pas d'anchois sauce piquante dans les supermarchés parisiens ? J'ai fait tous les monop/super U/ casino du coin et RIEN, que dalle, je suis dégoûtée. D'ailleurs si tu as des plans anchois, pas loin de chez moi, je prends.


Je me suis donc rabattue sur les anchois mais sans la sauce piquante, mais en boite quand même. C'était vachement bon et ça permet le retour en douceur des #recettesdelaflemme.

Pour deux personnes:
- environ 200g de spaghettis
- 2 aubergines
- 6 anchois en boite
- 1 gousse d'ail
- du parmesan
- quelques tomates coeur de pigeon
- un bouquet de basilic
- huile d'olive, poivre

On commence par faire cuire les aubergines, au four, à 180°. On coupe les aubergines en deux, on taille des petits croisillons au couteau, on verse un filet d'huile d'olive, un peu de poivre, et au four pour environ 30 à 40 minutes.



Une fois les aubergines cuites, il faut en passer la chaire au mixer, avec la gousse d'ail (épluchée, dégermée, c'est mieux), le basilic et les anchois.


Avec six anchois, le goût est assez prononcé. Pour un goût plus subtil, tu peux n'en mettre que trois.

Une fois que c'est mixé, c'est quasi prêt, c'est pas une recette de la flemme pour rien.


Suffit de faire cuire les pâtes (9 minutes a priori mais regarde sur le paquet), à les mélanger avec la crème d'aubergine, de décorer avec les tomates, un peu de basilic et de parmesan, et c'est prêt!


#EnjoyBurning La recette du brownie pas cramé

Décidément, on peut plus compter sur les youtubeuses beauté pour donner des recettes de cuisine correctes (si tu ne sais pas de quoi je parle, je t'invite à faire une recherche "enjoycooking" sur twitter et instagram).


Du coup, si t'es dégoûté d'avoir fait cramer ta cuisine (mais qu'il t'en reste quand même un bout) avec sa recette, et que t'es frustré du brownie, voilà une recette qui - a priori- ne requerra pas l'intervention des pompiers (sinon c'est le 18).

Cette recette, pour une fois, je l'ai tirée d'un livre et je n'ai rien touché. Le livre, c'est celui là:


Des livres de cuisine, j'en ai beaucoup, j'adore les feuilleter mais bizarrement, quand il s'agit de cuisiner là j'oublie totalement leur existence et je fais n'importe quoi. C'était donc un gros effort pour moi, t'imagines pas. 


Surtout que les ingrédients/proportions m'ont parus totalement WTF. Genre le gâteau à l'huile et au beurre avec 3 tonnes de sucre. Mais pourquoi pas, c'est un brownie, pas une soupe de Kale. 

Sinon, c'est un bien joli livre avec des recettes chouettes, même si parfois les traduction laissent à désirer. Par exemple, la recette me suggérait de faire fondre le chocolat à la poêle. Je veux bien, mais une casserole c'est quand même mieux. Bref. La recette. 

Pour 1 brownie: 
à faire fondre:
- 325g de chocolat noir
- 125 de beurre
- 25g de cacao en poudre non sucré
à fouetter:
- 60g d'huile de tounesol
- 265g de sucre roux
- 1 gousse de vanille (ou 1/2 cuillère à café d'extrait de vanille)
- 3 oeufs entiers
- 3 jaunes d'oeufs
ingrédients secs:
- 150g de farine
- 1/2 cuillère à café de sel
- 100g de chocolat noir

On commence par la liste des ingrédients "à faire fondre"... Qu'on fait fondre (à la casserole, donc).


Pendant ce temps, on fouette les ingrédients "à fouetter", dans un saladier. T'as vu c'est pas con comme présentation de recette (c'est celle du livre). Ma seule précision à cet égard c'est qu'on fouette peperlito. Le but c'est pas d'aérer la préparation, juste de faire fondre un peu le sucre. Donc ne me fouette pas ça comme si tu faisais monter les blancs, c'est pas le but: le brownie c'est compact.


A cet égard, on soulignera l'ineptie totale de la vidéo #enjoycooking, où le gâteau est réalisé au robot, avec le fouet. DEBILOS. 

Dans le saladier, on rajoute ensuite la farine et le sel, puis le mélange au chocolat fondu. On finit enfin avec les 100g restant de chocolat noir, qu'on aura "râpé" au couteau.


On mélange bien et on verse le tout dans un moule à brownie bien beurré et fariné. Et hop au four............ Et c'est là qu'il faut se concentrer, Marie. Pas à 300°. Pas celsius sinon....



(d'ailleurs pas 300°F non plus, ça ne cuirait pas)

Donc on enfourne à 180°C, soit une température tout à fait normale à laquelle environ 90% des gâteaux cuisent, pendant 35 minutes environ.


Au final, pas de déception sur la recette: c'est un vrai brownie, qui colle aux dents, bien fondant à l'intérieur et avec une super croûte sur le dessus.



En revanche, c'est très très TRES chocolaté. Sois prévenu.